[200404] création   (2020, Avril, le 4) 

Texte en préparation, pour l'instant je dresse un plan et j'invite les contributeurs potentiels à noter le ou les paragraphes qu'ils entendent corriger, commenter, documenter.

A ce stade je ne me lance pas dans une formule de blog ouvert ou de Chat, qui dériverait immédiatement. La cohérence est bien plus importante. Ensuite, quand le document sera raisonnablement complet et solide, on avisera dans le sens du projet.

La structure actuelle contient des rubriques sur lesquelles je sais placer un contenu personnel initial. Quand on élaborera à plusieurs un paragraphe/chapitre, les contributeurs seront signalés par souci de gestion sérieuse et aussi en application des principes énoncés ici. Ce mode de travail évoque Wikipédia, et il n'est pas exclu qu'il y aille, mais c'est prématuré aujourd'hui.

 

 

 

 

Projet de survie commune

 

 

 

Commentaire sur la démarche

 

Une structure de projet politique et social est avancée pour supporter une réflexion collective sur la manière concrète de fédérer les bonnes volontés autour de l'objectif de survie commune, en réaction au pronostic de mort imminente des sociétés actuelles et du monde vivant.

 

C'est l'expérience commune que, malgré l'évidence des destructions en cours, de l'action de ceux qui possèdent richesse et pouvoir de poursuivre derechef vers une fin commune tragique, l'écrasante majorité des populations ne réagit pas malgré une crainte généralisée de l'avenir proche. Qui plus est, cette inaction elle-même est jugée dramatique par ceux-là mêmes dont elle serait attendue.

 

Il est connu que pour sortir d'une telle situation, c'est-à-dire qu'un groupe non structuré agisse, il faut réunir deux conditions :

 

  1. un objectif commun reconnu.

 

c'est ce qu'on entend définir ici, en proposant le germe d'un projet auquel les contributions invitées donneront une réalité visible de tous.

 

  1. un leadership.

 

Que le lecteur se rassure, ce n'est pas une personne physique, une équipe, groupe, parti, religion... tout doit être fait pour qu'aucun pouvoir ne puisse s'attacher au motif commun.

 

Le pari de cette proposition est que l'élucidation ouverte des multiples voies possibles rendra possible leur réalisation, en créant le but et la motivation qui sont actuellement découragés par tous les moyens dont dispose le système actuel, ce qui est également soumis à discussion en introduction.

 

Avertissement

 

Il s'agit ici rien moins que de sauver le monde, le lecteur pourra trouver quelques mesures extrêmes et, si elles lui semblent inconfortables, il est prévu que les personnes séduites par l'idée de survivre en les adoptant s'y mettront d'abord, laissant aux timides plus de temps pour trouver autre chose mais, fatalement, moins de temps pour adhérer quand il sera bien tard.

 

NB

 

Chaque paragraphe contient un texte à comprendre comme un cadrage du contenu espéré, mais parfois ce sera une pensée profonde. Ou botté en touche.

 

 

 

 

 

 


 


 



 

 



 



 



 

 



 



 

 



 



 



 

Le monde suivant

 

(mise en place du texte)

 



 



 



 

Commentaire sur la démarche

 

Une structure de projet politique et social est avancée pour supporter une réflexion collective sur la manière concrète de fédérer les bonnes volontés autour de l'objectif de survie commune, en réaction au pronostic de mort imminente des sociétés actuelles et du monde vivant.

 

C'est l'expérience commune que, malgré l'évidence des destructions en cours, de l'action de ceux qui possèdent richesse et pouvoir de poursuivre derechef vers une fin commune tragique, l'écrasante majorité des populations ne réagit pas malgré une crainte généralisée de l'avenir proche. Qui plus est, cette inaction elle-même est jugée dramatique par ceux-là mêmes dont elle serait attendue.

 

Il est connu que pour sortir d'une telle situation, c'est-à-dire qu'un groupe non structuré agisse, il faut réunir deux conditions :

 

  1. un objectif commun reconnu.

 

c'est ce qu'on entend définir ici, en proposant le germe d'un projet auquel les contributions invitées donneront une réalité visible de tous.

 

  1. un leadership.

 

Que le lecteur se rassure, ce n'est pas une personne physique, une équipe, groupe, parti, religion... tout doit être fait pour qu'aucun pouvoir ne puisse s'attacher au motif commun.

 

Le pari de cette proposition est que l'élucidation ouverte des multiples voies possibles rendra possible leur réalisation, en créant le but et la motivation qui sont actuellement découragés par tous les moyens dont dispose le système actuel, ce qui est également soumis à discussion en introduction.

 

Avertissement

 

Il s'agit ici rien moins que de sauver le monde, le lecteur pourra trouver quelques mesures extrêmes et, si elles lui semblent inconfortables, il est prévu que les personnes séduites par l'idée de survivre en les adoptant s'y mettront d'abord, laissant aux timides plus de temps pour trouver autre chose mais, fatalement, moins de temps pour adhérer quand il sera bien tard.

 

NB

 

Chaque paragraphe contient un texte à comprendre comme un cadrage du contenu espéré, mais parfois ce sera une pensée profonde. Ou botté en touche.

 



 

Table des matières

1_Contexte de la proposition 5

1.1_Un monde en péril 5

1.2_Un monde souhaitable 5

1.3_Résistances au changement 5

1.4_Moyens du changement 6

2_Objectif recherché 7

2.1_Difficulté et justice de la transition 7

2.2_Les urgences 7

2.3_Les nécessités 7

2.4_Les compromis 8

2.5_Le désirable 8

3_Société durable 9

3.1_Structure stable 9

3.2_Lois 10

3.3_Activités 10

3.4_Divers scénarios en exemple 11

4_Les moyens 13

4.1_Le pari de l'état de droit 13

4.2_Les moyens techniques 13

5_Phase intermédiaire 14

5.1_Présentation du projet 14

5.2_Ouverture 14

5.3_Continuité 14

6_Long terme 15

6.1_Constitution 15

6.2_Élargissement 15

6.3_Transition environnementale 15

 

 

 

Table des matières

1_Contexte de la proposition 5

1.1_Un monde en péril 5

1.1.1_Société 5

1.1.2_Culture 5

1.1.3_Nature 5

1.2_Un monde souhaitable 5

1.2.1_Durabilité 5

1.2.2_Société 5

1.3_Résistances au changement 5

1.3.1_Pression mentale sur la citoyenneté 5

1.3.1.1_Ils sont tous pourris 6

1.3.1.2_Pour qui de compétent voter ? 6

1.3.2_La crainte de perdre 6

1.3.2.1_Perte individuelle 6

1.3.2.2_Perte des espoirs et appuis sociétaux 6

1.4_Moyens du changement 6

1.4.1_Actions internationales en cours 6

2_Objectif recherché 7

2.1_Difficulté et justice de la transition 7

2.1.1_Difficultés relatives 7

2.1.2_Solidarité 7

2.2_Les urgences 7

2.2.1_Cessation des nuisances 7

2.2.2_Décroissance maîtrisée 7

2.3_Les nécessités 7

2.3.1_Réduction / déploiement 7

2.3.1.1_Énergies fossiles 7

2.3.1.2_De l'exploitation des sols à l'agriculture 8

2.4_Les compromis 8

2.4.1_Cohabitation temporaire 8

2.4.2_Institutions existantes 8

2.5_Le désirable 8

2.5.1_Les savoirs, les arts 8

2.5.2_Vie sociétale 8

3_Société durable 9

3.1_Structure stable 9

3.1.1_Organisation du territoire distribuée 9

3.1.2_Granularité optimale 9

3.1.3_Ordre multi-scalaire 9

3.1.4_Un système distribué 10

3.1.5_Natalité contrôlée 10

3.1.6_Population maximale/optimale 10

3.2_Lois 10

3.3_Activités 10

3.3.1_Action lente 10

3.3.2_Énergie 10

3.3.3_Danger éternel 10

3.3.4_Jardiner le monde, mais pas seulement 10

3.3.5_Sciences 11

3.3.6_Arts 11

3.3.7_Spirituel 11

3.4_Divers scénarios en exemple 11

3.4.1_Futur proche subi 11

3.4.2_Futur partiellement conduit, court terme 11

3.4.3_Société durable, moyen terme 12

3.4.4_Société durable, long terme 12

4_Les moyens 13

4.1_Le pari de l'état de droit 13

4.1.1_Résistance au changement 13

4.1.1.1_Par intérêt catégoriel 13

4.1.1.2_Par crainte de l'action 13

4.1.1.3_Par manque d'objectif 13

4.1.2_Obtenir l'assentiment 13

4.1.3_Transition non violente 13

4.2_Les moyens techniques 13

4.2.1_Permaculture 13

4.2.2_Moyens scientifiques 13

5_Phase intermédiaire 14

5.1_Présentation du projet 14

5.2_Ouverture 14

5.2.1_Au niveau mondial 14

5.2.2_National 14

5.2.3_Local 14

5.2.4_Communauté 14

5.2.5_La tentation individuelle 14

5.3_Continuité 14

6_Long terme 15

6.1_Constitution 15

6.1.1_La nature 15

6.1.2_Les sociétés humaines 15

6.1.3_Droit individuel 15

6.1.4_Contrat social 15

6.1.5_Continuité 15

6.2_Élargissement 15

6.2.1_Système financier 15

6.2.2_Expérimentation 15

6.2.3_Activités traditionnelles 15

6.3_Transition environnementale 15

6.3.1_Critères de la durabilité 15

6.3.2_Aménagement du territoire 15

6.3.3_Évolution individuelle 15

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1_Contexte de la proposition

 

Il est proposé un scénario pour les mondes humain et naturel, depuis la course actuelle vers une catastrophe certaine, jusqu'à un état de survie durable. Les éléments d'échec et de réussite sont examinés pour susciter l'adhésion des humains, auquel il apparaît vital de donner un espoir réalisable.

 

1.1_Un monde en péril

 

Ce point peut se passer de commentaire.

 

1.1.1_Société

 

L'humain ne peut survivre, encore moins durer, à moins d'exister dans un groupe organisé, une société. Ce besoin est si fortement ressenti qu'il s'oppose au besoin, pourtant vital, d'imaginer une société de secours même quand la perte prochaine des sociétés actuelles est certaine.

 

1.1.2_Culture

 

L'acquit intellectuel collectif est le véritable monde, dit "de représentation" dans lequel vit l'homme. Les sciences et les arts en forment une partie qui semble indiscutablement indispensable, mais cohabitent avec de véritables pathologies collectives qui conduisent à des catastrophes innombrables. Nous devons parler ici du tri inévitable à accomplir, juste du point de vue de la durabilité recherchée. Par exemple l'espérance de vie actuelle, assistée par la médecine, fait largement de nous des êtres artificiels. Mais la médecine repose désormais sur une base technique et industrielle qui sont éminemment non durables...

 

1.1.3_Nature

 

L'humanité, en particulier celle qui accumule des biens, découvre combien elle a ignoré qu'elle n'est pas extérieure à la nature, en quoi la destruction de celle-ci est un suicide. Nous devons poser les principes

 

1.2_Un monde souhaitable

 

(Indissociabilité de l'action et de la réalisation du but)

 

1.2.1_Durabilité

 

Le concept central de notre démarche, un concept né quand on a compris que le système actuel non seulement n'est pas durable, mais encore qu'il pourrait finir sous nos yeux, reste encore à définir pour les humains.

 

Pour la nature la solution est triviale : dès que la perturbation humaine cesse, la nature retrouve son état intrinsèquement durable.

 

Pour l'être humain le problème de la durabilité n'apparaît pas différent de ce qu'il est pour l'animal.

 

C'est donc au niveau culturel que la durabilité, qui s'apparente d'ailleurs à un désir, est ressentie comme un problème à résoudre.

 

Un autre aspect jamais évoqué de la durabilité : dans le cas déjà favorable où une société assez stable puisse survivre après la nôtre, cela ne différerait guère de ce qui s'est déjà passé si souvent dans l'histoire. Du point de vue de la durabilité, il s'agirait de garantir à cette société une conscience suffisante d'elle-même et de la nature pour éviter de ne pas être juste en train de relancer un cycle de croissance puis destruction semblable. On peut moralement viser mieux.

 

1.2.2_Société

 

Les sociétés humaines sont des constructions de divers niveaux de complexité, mais nous sommes habitués à certains acquits qui requièrent de la complexité (médecine, science)

 

1.3_Résistances au changement

 

1.3.1_Pression mentale sur la citoyenneté

 

Deux idées reçues, fortement et adroitement imposées, visent à empêcher la remise en cause du système dominant par le moyen prévu pour cela, le vote, en le discréditant dans l'opinion des personnes sujettes au doute.

 

Les électeurs qui suivent un modèle politique sont insensible à ce traitement. Deux minorités de 15 à 20% s'affrontent, l'une fidèle au monde [a] financier et l'autre au [b] souverainiste, et les 2/3 restants, qui n'ont aucun problème à placer l'environnement en tête de leur préoccupations quand on les interroge sans enjeu, sont appelés au second tour des élections pour soutenir le groupe [b] malgré eux, poussés en cela par l'épouvantail [b]. Au delà de la tactique, l'effet négatif d'un manque de modèle alternatif est ici évident... donc instructif.

 

Interrogés sur leurs intentions citoyennes, ceux qui disent l'urgence de l'action environnementale proclament énergiquement leur intention de ne pas voter contre ce qu'ils dénoncent, aux motifs suivants :

 

1.3.1.1_Ils sont tous pourris

 

Qui n'a pas entendu cela ? Le pourrissement avéré de l'adversaire induirait le pourrissement supposé des alliés.

 

C'est aussi une référence implicite au fourvoiement de l'écologie en politique depuis des décennies, pour la raison principale de n'avoir justement eu aucun message politique, ne proposer aucun objectif. L'électeur conclut sur ce qu'il voit : juste des politiciens.

 

1.3.1.2_Pour qui de compétent voter ?

 

Qui n'a pas entendu cela ?

 

Le sous-entendu est très lourd : un incompétent au pouvoir est obligatoirement plus compétent qu'un incompétent qui ne l'a pas exercé. Donc, si on dit soutenir l'environnement :

 

- on fait de la corruption une compétence, LA compétence.

 

- on admet que toute la politique d'un pays ne vaille que la roublardise d'une personne.

 

- on accepte que l’honnêteté éventuelle soit de l'incompétence.

 

- on assimile tranquillement l'absence de programme et les programmes suicidaires.

 

Nous en tirons deux conclusions pratiques :

 

  • sur le "tous pourris" : dissocier clairement le projet des personnes qui le servent, et faire en sorte qu'elles doivent s'y tenir. Combattre la corruption est une idée éternelle de la politique, mais nous verrons comment ces circonstances exceptionnelles sont propices à la traiter vraiment.

  • Le présent travail de formulation d'objectif ET des moyens d'obtenir l'adhésion qu'il requiert.

 

1.3.2_La crainte de perdre

 

1.3.2.1_Perte individuelle

 

1.3.2.2_Perte des espoirs et appuis sociétaux

 

1.4_Moyens du changement

 

1.4.1_Actions internationales en cours

 



 

2_Objectif recherché

 

2.1_Difficulté et justice de la transition

 

Les entités qui font l'opinion soutiennent l'idée largement admise qu'entamer une transition environnementale serait extrêmement difficile, risqué et générateur d'injustices sociales.

 

On peut au contraire soutenir que l'expression même du problème est biaisée, pour dissuader de le traiter, et contient une contradiction qui devrait se voir plus rapidement.

 

2.1.1_Difficultés relatives

 

La notion de difficulté est très relative. Dans les sociétés actuelles, où tout est fondé sur une concurrence qui fait de la solidarité une faiblesse, ce qui est insupportable c'est de consentir un effort auquel d'autres plus habiles échapperaient.

 

Les catastrophes collectives comme la pandémie du Covid prouvent au contraire que des efforts d'une intensité inimaginables dans ce contexte se sont avérés simples, immédiats et finalement peu contraignants aussitôt qu'il fût clair que la contrainte est équi-répartie.

 

2.1.2_Solidarité

 

C'est pourquoi ce projet vise avant tout à clarifier les obligations, tâches, contraintes mais aussi perspectives et promesses d'une action de durabilité, ce qui rendra l'adhésion au projet, quelle qu'en soit la "difficulté" décriée, peut être pas un plaisir mais en tout cas une évidence indiscutée.

 

2.2_Les urgences

 

La sage sait qu'il ne faut pas confondre l'urgent et l'important. Nous sommes cependant en situation de naufrage et il faut donc commencer par trier les urgences. Quand des vies sont en jeu il faut appuyer sur le bouton d'arrêt d'urgence.

 

2.2.1_Cessation des nuisances

 

Idem 2.2.2_

 

2.2.2_Décroissance maîtrisée

 

Au moment d'écrire ces lignes, le coronavirus est en train de répondre à ces deux questions de manière radicale.

 

2.3_Les nécessités

 

Le minimum requis pour parvenir à créer une (mini/micro/???) société durable.

 

2.3.1_Réduction / déploiement

 

Au moins cesser de détruire toutes les formes de vie sur la planète sans quoi rien ne sert d'essayer d'y survivre.

 

Ceci inclut les actions de l'état et des particuliers, dans la mesure de la capacité du projet à influencer la politique du premier et de la résolution de ces derniers à agir. C'est interactif. Les activités ci-après sont à comprendre comme une "économie de guerre" où les participants sont des volontaires soutenus par la collectivité au début et rapidement auto-suffisants pour les besoins immédiats. Donc...

 

a) ce qu'on réduit/supprime

 

b) ce qu'on déploie

 

2.3.1.1_Énergies fossiles

 

cesser_cessation en urgence des consommations d'énergie fossile "quoi qu'il en coûte". On perd en premier les transports routiers, les activités à déployer sont donc locales, c'est-à-dire que beaucoup de citadins iront vivre aux champs.

 

lancer_Il faut signaler que la fin proche du pétrole nous évitera de prendre de si douloureuses décisions, que les grandes villes en particuliers et tous ce qui demande des transports massifs devenant ingérables, les habitants ont de grande chances de se retrouver dans la situation décrite plus haut, donc il est proposé ici de le faire dans l'ordre et non en panique.

 

2.3.1.2_De l'exploitation des sols à l'agriculture

 

a) interdiction réelle de l'usage des pesticides

 



 

b) passage sans délai des exploitations agricoles chimiques en permaculture, même avec leur charge de polluants actuelle, et restauration du maximum possible de haies et abris de la faune. Le respect de la faune et de la nature devient une évidence incontournable, la coopération de l'état sur ces points devient une évidence.

 

XXXXXXXXXX

 

2.4_Les compromis

 

2.4.1_Cohabitation temporaire

 

2.4.2_Institutions existantes

 

2.5_Le désirable

 

2.5.1_Les savoirs, les arts

 

2.5.2_Vie sociétale

 



 



 



 



 



 

3_Société durable

 

Encore une note sur le concept de durabilité.

 

Rien n'interdit qu'une société durable comme on saurait la créer aujourd’hui finisse par évoluer vers des formes très technologiques des siècles plus tard et se promène dans les étoiles, mais on s'intéresse ici à ce qui est concevable maintenant, si encore on y parvient : dans un contexte pauvre en ressources.

 



 

Les notions exposées ici paraîtront extrêmes à beaucoup, parce qu'il est devenu normal à beaucoup de vivre dans un monde extrêmement anormal. Il ne s'agit que de dérouler la logique la plus simple sur des bases claires, et de voir où cela va, comme on doit le faire quel que soit le problème à résoudre, surtout quand il paraît difficile.

 

3.1_Structure stable

 

La stabilité est le premier support de la durabilité. Celle-ci est un projet sur des siècles, la société qui l'entreprend doit supprimer ou ne pas créer, en tout cas maîtriser donc connaître les facteurs de sa déstabilisation potentielle. Par bonheur l'histoire humaine est riche en instabilités et leurs causes bien connues.

 

(analyse des causes qui nous intéressent ici)

 

Elle se structure donc en conséquence, et surtout en conscience de sa propre vie, avec des dispositions élémentaires pour commencer :

 

3.1.1_Organisation du territoire distribuée

 

Sans énergie abondante et gratuite, le premier effet est de vivre à proximité de son potager. La grande ville sera abandonnée et on vivra sur un territoire accessible en une heure de marche (comme maintenant une heure en transports), et en nombre adéquat à ce que cette surface peut soutenir de manière durable, c'est-à-dire en laissant les animaux vivre à leur guise.

 

Ce sera donc un archipel de villages, comme il y en a eu de tous temps, mais pas dispersés : distribués, c'est-à-dire fonctionnant consciemment ensemble, partageant la connaissance commune de ce qui les attend sans cela.

 

3.1.2_Granularité optimale

 

Disons 200 personnes, déjà pour fixer les idées, celle en particulier que la Ville, c'est fini non seulement à cause de l'énergie, mais parce que cela demande une division du travail dont la réalité a montré qu'on ne sait pas la mettre en œuvre sans qu'elle ne produise injustice et violence.

 

Et puis diverses expériences ont montré que la taille optimale pour fonctionner de manière presque autarcique est de cet ordre.

 

(créer un chapitre sur autarcie et quasi-autarcie)

 

3.1.3_Ordre multi-scalaire

 

  • ni trop grande, pour que tous puissent se connaître

 

Plus qu'un village, une tribu

 

  • en lien serré avec les communautés voisines

 

Parce que le besoin quotidien doit être satisfait sur place, mais qu'on peut attendre une semaine un serrurier, le cordonnier, voire l'horloger...

 

Notre 'tribu' n'a pas pour but de se refermer, mais au contraire d'être un des soutiens de la distribution locale, régionale etc.

 

Une tribu ouverte

 

  • en lien avec la région, le pays, le monde

 

Un lien mathématique unit la taille des communautés, leur distance, la densité des compétences. Si nous survivons, nous retrouverons le monde du moyen âge, où ceux qui s'absentent un an, pour aller à l'université par exemple, peuvent marcher un mois.

 

3.1.4_Un système distribué

 

Les systèmes distribués, dont la nature est friande au point d'y adhérer systématiquement, c'est leur robustesse évidente puisque la perte d'une partie n'entraîne pas celle du tout, mais c'est plus subtil que cela. XXXXXXXXXXXXXXXX

 

3.1.5_Natalité contrôlée

 

L'objectif de durabilité implique que l'espèce humaine respecte comme les autres une limite d'encombrement maximal dans l'écosystème. Comme nos moyens nous permettent à l'évidence de dépasser toutes les limites, c'est donc une affaire d'auto-régulation.

 

3.1.6_Population maximale/optimale

 

Notre société durable subordonne ses décisions à l'état écologique de son milieu.

 

On déterminera la population maximale admissible pour le milieu concerné, cela variera donc très largement suivant les cas.

 

Dans une nature riche et diverse, la population maximale pourrait être plus contrainte, à cause du risque important d'interférences avec le milieu, que dans le cas d'une installation en plein désert où il y a peu de moyens de nuire à la biosphère (locale).

 

Enfin, on n'est pas obligés d'occuper sa niche à fond, de pulluler selon le mot du Pape François à ses ouailles. Dans le monde actuel, une population totale de cent millions d'individus vivant selon des règles responsables serait mille fois plus favorable au développement culturel, scientifique, artistique, spirituel qu'un entassement insensé et suicidaire de milliards de victimes.

 

3.2_Lois

 

3.3_Activités

 

3.3.1_Action lente

 

3.3.2_Énergie

 

Le paysage énergétique du monde durable est totalement différent de celui du monde non-durable. Pour se faire une idée raisonnable du niveau de consommation d'énergie en question, on peut se projeter assez loin dans notre passé, avant l'introduction du charbon ET avec un usage bien moindre du bois, même avec la reforestation intensive qui aura lieu.

 

Certains aujourd'hui rêvent d'un monde futur "sobre" alimenté en électricité par l'éolien et le solaire, mais il faut bien comprendre que les techniques sous-jacentes, matériaux et surtout l'électronique, sont ce qu'il y a de moins durable aujourd'hui. Exit ces sources d'énergie, mais aussi les utilisation qu'on en envisage.

 



 

3.3.3_Danger éternel

 

Apparaît un concept intéressant : une population peut être durable à condition d'être évoluée, plus que dans les sociétés actuelles en tout cas, mais si ce niveau culturel (politique) baisse et se perd, l'expérience a montré que la surpopulation semble inévitable, avec les conséquences que l'on sait maintenant, et ce serait même considéré comme un succès.

 

Il est capital de savoir que nous vivons avec des bombes, dont celle-là.

 

3.3.4_Jardiner le monde, mais pas seulement

 

La permaculture prône le traitement durable de la Terre nourricière et pour le reste, suppose que la sagesse que l'homme déploiera envers ses plantes produira implicitement une monde meilleur.

 

Sans polémique inutile, nous disons ici que l'humanité se voit contrainte de devenir le jardinier de la Terre, et cela tombe plutôt bien, mais nous devons commenter une autre fonction obligatoire, qui est d'être son médecin de famille.

 

Avec une maladie à surveiller de près, en essayant de la rendre chronique : l'humanité. Il y a deux organismes que l'humanité durable doit gérer avec une rigueur extrême :

 

  • la biosphère dont on doit impérativement rechercher le bien, sachant qu'on dispose du moyen simple d'y réduire nos interaction au minimum,

  • l'humanité, non pas locale mais mondiale, en y dépistant très en avance les signes précurseurs de maladie mortelle dont :

    • retour de l'esprit de lucre et de domination

    • désadaptation de la population en plus mais aussi en moins

    • perte des savoirs, plus avancés que ceux d'aujourd'hui, en sciences humaines et naturelles

 

3.3.5_Sciences

 

3.3.6_Arts

 

xxx

 

3.3.7_Spirituel

 

Le domaine spirituel est l'essence même de la civilisation humaine, le socle de ses valeurs et le rempart contre les innombrables dégradation de l'homme en une machine à tuer. Il surprendra ici ceux que ce monde a très justement fait son possible pour éradiquer, ce dont il meurt inévitablement, malheureusement accompagné de la biosphère. La quête spirituelle est ce que le monde durable a inévitablement comme objectif ultime, et il lui réserve la place qui lui revient.

 

3.4_Divers scénarios en exemple

 

3.4.1_Futur proche subi

 

Cela va de la continuation telle quelle du 'business as usual', avec des conséquences catastrophiques et potentiellement capables de détruire assez la planète pour conduire à l'extinction de l'espèce humaine, après celle de la quasi-totalité du reste. C'est le pire cas, de fait indescriptible ; n'en parlons pas plus, c'est trop horrible.

 

Un "mode dégradé" correspond à l'affaiblissement rapide de ce système, par une catastrophe mondiale qui peut être une famine importante déclenchée par l'effondrement environnemental, ou une zoonose comme celle de 2020. Le système perd largement sa capacité de nuisance, et implose dans un ensemble de crises locales : famine, guerre civile, guerres tout court mais sans grand effet, le recours aux armes les plus effrayantes devenant peu intéressant.

 

Le pronostic

 

3.4.2_Futur partiellement conduit, court terme

 

C'est l'objet de cet essai, et le départ des propositions exposées.

 

Constat de départ : une nette majorité de la population (Europe de l'ouest) place depuis peu (2019) la catastrophe environnementale au sommet de ses préoccupations. La pandémie Covid19 renforce cet état de fait.

 

Cette majorité est silencieuse au niveau électoral faute qu'un projet soit formulé pour décrire un futur souhaitable. D'autres élément bloquants sont décrits plus haut. Il est très important que ce mouvement soit coordonné au niveau Européen, car le Parlement est le point de passage obligé vers la Commission, repaire des destructeurs.

 

Politiquement, le projet est gagnant parce que la crainte du (sur)lendemain croît à grande vitesse, et que le système mondial semble se déstabiliser plus rapidement que prévu, allant vers l'implosion et évoluant vers le totalitarisme, ce qui ne peut que réduire sa base. Dans cette dernière hypothèse il faut agir tant que le vote existe, comme il est expliqué plus haut.

 

Scénario prudent

 

Le projet réunit assez de votes pour donner aux idées environnementales le pouvoir d'influence nécessaire pour obtenir les mesures préliminaires essentielles : l'autorisation d'expérimenter au niveau local, un retour à la terre encadré pour des citadins qui doivent tout apprendre, dans un cadre associatif et coopératif.

 

La suite de ce scénario est de persister vers sa phase suivante :

 

Scénario optimiste

 

Tôt ou tard la forte majorité prend le pouvoir. On a listé plus haut les principales erreurs à ne pas commettre. Un biseau est instauré pour ménager la paix sociale, avec une société à deux vitesse :

 

a) ceux qui sont volontaires pour participer aux opérations de conversion : durables au sens de la permaculture et de ce projet plus complet, et pas au sens pseudo-vert énergétique.

 

b) ceux qui préfèrent rester à bord du vaisseau, soit qu'ils en soient spécialement bénéficiaires, où s'y rassurent, ou veuillent le réformer de quelque manière.

 

L'important c'est que la conversion reçoive l'aide de l'état, par exemple les ressources universitaires et scientifiques, ou à tout le moins la garantie de ne pas être attaquée en permanence, dénaturée, récupérée, annihilée. Nous sommes bien dans une ambiance de combat, mais il peut rester poli. Même au pouvoir, ce mouvement "néo-vert" doit apporter le plus grand soin à entretenir une relation non-violente avec le monde établi, en créant au plus vite un modèle fonctionnel qui sape la désinformation intense dont il fera l'objet.

 

Ce scénario s'achève quand la cohabitation cesse d'elle-même, soit que l'ennemi financier disparaisse, ou qu'un catastrophe le détruise avec tout le reste y compris largement ce qui aura eu le temps d'éclore. L'objectif est à peu près le même qu'a eu Noé quand il s'est lancé dans l'architecture navale, avec quelques évolutions.

 

3.4.3_Société durable, moyen terme

 

3.4.4_Société durable, long terme

 



 

4_Les moyens

 

4.1_Le pari de l'état de droit

 

4.1.1_Résistance au changement

 

Personnes s'opposant à l'action de sauvetage environnemental bien qu'ayant connaissance du danger existant, pour divers motifs.

 

4.1.1.1_Par intérêt catégoriel

 

4.1.1.2_Par crainte de l'action

 

4.1.1.3_Par manque d'objectif

 

4.1.2_Obtenir l'assentiment

 

4.1.3_Transition non violente

 

4.2_Les moyens techniques

 

4.2.1_Permaculture

 

4.2.2_Moyens scientifiques

 

5_Phase intermédiaire

 

5.1_Présentation du projet

 

5.2_Ouverture

 

5.2.1_Au niveau mondial

 

5.2.2_National

 

5.2.3_Local

 

5.2.4_Communauté

 

5.2.5_La tentation individuelle

 

5.3_Continuité

 

6_Long terme

 

6.1_Constitution

 

Les lois actuellement admises, qui permettent à l'initiative privée de détruire l'environnement et les communs ne sont par définition non durables, non seulement par leurs conséquences inévitablement catastrophiques mais aussi en ce qu'une prise de conscience doit nécessairement commencer par en renverser les priorités.

 

6.1.1_La nature

 

Dans un monde durable la nature est prioritaire, et le monde humain en est un élément subordonné. Les lois, qui sont une affaire humaine, sont à réécrire dans la perspective suivante :

 

  • la préservation de la nature est prioritaire

  • les espèces vivantes ont priorité sur l'homme. Ici, un débat philosophique a sa place parce qu'on ne pourra tuer un éléphant ou une baleine, mais des fourmis, parfois. Mais où se trouve la limite entre les deux ?

    • On débattra du génocide, du droit de l'espèce

    • de manière complémentaire de la cruauté envers les animaux en tant qu'individus.

    • Donc des limites à l'action humaine individuelle et collective

  • ces questions devront rester perpétuellement ouvertes, la malice de quelques uns n'ayant de cesse de transgresser les règles, ce qu'on observe de tous temps chez l'homme.

 

6.1.2_Les sociétés humaines

 

6.1.3_Droit individuel

 

6.1.4_Contrat social

 

6.1.5_Continuité

 

6.2_Élargissement

 

6.2.1_Système financier

 

6.2.2_Expérimentation

 

6.2.3_Activités traditionnelles

 

6.3_Transition environnementale

 

6.3.1_Critères de la durabilité

 

6.3.2_Aménagement du territoire

 

6.3.3_Évolution individuelle