Les deux sens du mot pourquoi "dans quel but" : où va-t-on, et "pour quelle raison" : qu'est-ce-qui peut bien pousser SEA à faire cela.
Quand le transport urbain se déploie, c'est pour le siècle qui vient. Sait-on bien de quel siècle il s'agit ? A-t-on bien mesuré la gîte du navire ?
Traiter le transport urbain comme une simple opération financière, non rentable directement pour les investisseurs, peu ou pas utile pour les habitants, mais juteuse pour les prêteurs ; se déployer sur la dernière zone non urbanisée comme les loups se jettent sur la biche, juste parce que des zones ont été bien maladroitement colorées de blanc sur les cartes "zone vide - inutile - tout y est permis", ce ne serait (personne n'y songe bien entendu) même plus de l'inconscience ou de l'incompétence. C'est un délit environnemental qui a la chance de ne pas être encore reconnu par les Lois, et après nous le Déluge.
N'importe quelle entité chargée de quelque responsabilité doit se demander avant tout quel paysage environnemental et durable on crée, maintenant, quand on planifie pour le siècle. Pour SEA le monde futur est déjà dans nos plans : on se sera enfin décidé à bannir l'automobile, jouet des riches de 1900 et catastrophe mondiale en 2016. On sera économe en énergie au point de frôler le minimum théorique nécessaire à un déplacement. On cessera de massacrer le territoire d'encombrantes barrières ferroviaires et routières. On démontera les rails, le bitume, le béton pour restaurer du mieux possible les continuités naturelles.
On cessera de plaquer diverses solutions au discours "disponibles" "qu'on fait toujours comme ça" "vous n'avez pas de choix, en réalité" "c'est pour votre bien" "lisez la justification du bureaucrate et achetez".
On cessera de prendre l'argent même pour la première valeur, on examinera d'abord les vrais besoins, on en déduira de vrais buts, et l'argent sera un outil.
À ce moment peut on espérer colmater les fuites de la coque du Titanic, au lieu de les arracher pour en faire commerce.
SEA trouve que le traitement rationnel du transport urbain constitue un magnifique exercice de remise à l'endroit des pratiques collectives.
SEA est spécialisée dans la résolution simple des problèmes techniques qu'on a trop compliqués. Nous considérons donc le transport urbain depuis longtemps.
Nous concluons que sa complication tient à son caractère de marché déjà juteux et qu'on a pérennisé.
Nous concluons parallèlement que sa résolution technique présente pour toute difficulté de lister les services attendus, en honnête ingénierie.
Le niveau de complexité de la mobilité sur une zone urbaine (par exemple Paris et 30 km autour) justifie le déploiement d'une machine ad hoc, principalement parce que tous ces déplacements sont essentiellement répétitifs, quotidiens, et qu'il est injustifiable et idiot de se retrouver chaque jour dans le même bouchon et ce, pendant 20 ans d'affilée alors que le bouchon est un problème d'information sur l'état du système. Depuis le temps il est connu, cet état :
Nous spécifions un hybride entre :
Dans ce système les voitures autonomes, au comportement très discipliné en apparence, jouissent en réalité d'une liberté de mouvement supérieure à celle des voitures, se déplaçant avec agilité dans un réseau où chacun sait ce que font tous les autres, où la coordination est assurée, où l'efficacité est la règle.
Le transport SEA pour zones urbaines et péri-urbaines répond tout d'abord aux nuisances très graves et connues de tous :
Notre solution permet non seulement d'espérer mais désormais d'obtenir le contraire :
La réponse aux questions les plus pertinentes (voire dérangeantes) sera soignée et mise à la disposition de tous.